Innover, c’est le moteur de l’excellence de toutes les industries. Mais la notion même d’innovation évolue sous le prisme de l’enjeu environnemental. Éco-conception, durabilité, réduction de l’impact carbone… Autant d’enjeux majeurs que KEONYS a abordés avec son client FLYING WHALES et son audience, tout au long de son IDAY2022, qui s’est déroulé le 2 juin dernier.
Et si la continuité numérique était un levier évident de la réduction de l’impact environnemental des activités humaines et notamment industrielles ? C’est la question à laquelle Axelle Mazé, Directrice Administratif et Financier de KEONYS, Martin Grunau, COO de KEONYS, et Xavier Adam, Sustainability Industry Solution Experience Senior Manager chez Dassault Systèmes ont pu répondre à l’occasion de la conférence inaugurale de l’Innovation Day de KEONYS intitulée “Développement durable et continuité numérique, un mariage pérenne ?”. Environnement, social et gouvernance : Axelle Mazé s’est livrée à un exercice de mise en perspective de trois piliers d’une transformation qui s’accélère et a rappelé une réalité sans appel : « Les marchés financiers ne sont pas indifférents à la notion de développement durable. Pas par altruisme mais parce qu’ils considèrent qu’une entreprise qui n’est pas engagée dans le développement durable n’est pas une entreprise rentable aujourd’hui et le sera encore moins demain ».
Opérationnaliser la transformation RSE
Notation ESG, reporting ESG, les entreprises sont entrées désormais dans une phase opérationnelle de l’action en faveur du développement durable qui se traduit par le fait que la Finance s’est saisie de l’enjeu. La place boursière parisienne s’est ainsi dotée d’un indice CAC 40 ESG qui ne se fonde pas sur les plus grosses capitalisations boursières mais sur les sociétés qui possèdent la meilleure notation ESG. « Cet indice, sur les 5 dernières années, est plus performant de 9% que le CAC40 traditionnel », a rappelé Axelle Mazé. Dans la société civile, dans les entreprises, la prise de conscience environnementale est forte et sincère. Mais engager la transformation de manière pragmatique et opérationnelle demeure des plus délicat. Pour Martin Grunau, « le lien entre les solutions numériques et la durabilité est évident. Une entreprise numérique comme KEONYS devait intégrer la notion de sustainability dans sa raison d’être ».
Le numérique au service de la durabilité ?
Face aux défis sociétaux et industriels, de nombreux dirigeants inscrivent le développement durable au cœur de leurs activités et sont prêts à se transformer pour que l’innovation demeure le facteur clé de succès. C’est le cas de FLYING WHALES qui conçoit un dirigeable chargé à l’hélium pour devenir leader dans le transport décarboné. «Le LCA60T est un dirigeable cargo qui peut transporter 60 tonnes de fret, l’avantage d’un outil PLM, c’est d’avoir un référentiel commun à différents métiers et une seule maquette qui va être un jumeau numérique sur lequel différents métiers vont pouvoir travailler : des métiers de conception, des métiers liés à la fabrication, aux simulations numériques », explique Christophe Bernat, référent gestion de configuration.
Concevoir plus vite, simuler, anticiper, organiser le recyclage, prévoir et même prédire l’empreinte carbone, optimiser les tâches de maintenance, maîtriser les coûts, prolonger la durée de vie des produits ou des infrastructures de production… « Le jumeau numérique et la continuité numérique ne se limitent pas à simuler le produit lui-même mais aussi son usage afin de mieux comprendre et réduire son impact sur l’environnement », a affirmé Martin Grunau, bien conscient néanmoins qu’au-delà des promesses, les entreprises doivent concilier développement durable et génération de profits.
Alors que les sirènes de la décroissance font souvent écho au défi de la durabilité, Xavier Adam considère que la polarisation est une erreur. « Certains secteurs devront décroître, quand d’autres devront innover davantage. […]. Nous devons réduire drastiquement nos émissions de CO2. Cela concerne tous les secteurs d’activité, toutes les entreprises, tous les citoyens ». Mobilité, logement, consommation, production, tout doit, tout peut être réinventé. Réduire le gaspillage dans la fabrication, limiter les erreurs, développer des méthodes de production respectueuses de l’environnement, élaborer les stades du cycle de vie des produits comme un système circulaire, le numérique est en mesure d’apporter des bénéfices pour réduire l’empreinte environnementale des activités humaines.
Tout au long de cette journée du 2 juin, les conférences se sont succédées avec, pour fil rouge, une volonté de démontrer, par la force de l’exemple et l’incarnation des témoignages, que les entreprises ont entre leurs mains, la capacité à se transformer.
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