2500 exposants, 140 milliards d’euros de contrats signés… les chiffres de l’édition 2019 du Salon aéronautique du Bourget tutoient des sommets, comme tous les deux ans. La filière se porte bien, merci. Mais au-delà des données, quelles tendances faut-il retenir ? Quels sont les enjeux à relever par la filière aéronautique, spatiale et défense ? Suivez le guide.
« Avec Apollo 16, nous sommes allés sur la Lune avec un ordinateur de 80 kilo-octets, chargé de cinq programmes », lance Charlie Duke, l’un des douze hommes à avoir marché sur notre satellite. Deux autres astronautes des missions américaines Apollo sont là aussi : Walter Cunningham, pilote du module lunaire d’Apollo 7 et Al Worden, commandant du module de commande d’Apollo 15. Les yeux s’écarquillent et les oreilles se tendent dans le public nombreux de la conférence « Fly me to the moon », en ce deuxième jour du Paris Air Show SIAE 2019.
50 ans après les premiers pas de l’Homme sur la Lune, que nous dit Charlie Duke en évoquant cet ordinateur embarqué, 80.000 fois moins puissant qu’un smartphone actuel ? Il nous dit que la technologie est un moyen, mais qu’elle n’est pas tout. Bien sûr, la conquête lunaire fut technologique, mais elle a surtout été humaine. En effet, tous les trois affirment avoir eu une totale confiance dans les équipes de contrôle restées au sol, celles-là mêmes qui avaient permis à l’équipage d’Apollo 13 de revenir sain et sauf sur Terre, en avril 1970. Pour eux, les Américains ont gagné la course à la Lune « grâce à un incroyable travail d’équipe ».
Les grandes tendances
En 2019, les technologies jouent bien sûr un rôle majeur dans les progrès de nos industries, mais ce qui vient les nourrir, ce qui leur permet de se développer, ce qui leur donne corps aux sens propre et figuré, c’est toujours et encore l’Humain qui collabore, fait preuve d’intelligence collective pour atteindre des objectifs toujours plus complexes et exigeants.
Cet Homme, nous pouvons le voir au cœur de toutes les tendances industrielles à retenir de cette édition du Salon aéronautique du Bourget.
Des nouvelles motorisations hybrides et électriques aux solutions de transport pour demain, des enjeux de durabilité (environnement, data, outils) à ceux de la production (plus, plus vite et mieux, notamment grâce aux plateformes collaboratives), de la nécessité de transmettre les savoirs et savoir-faire à celle d’accompagner et d’intégrer les startups innovantes et agiles, sans oublier la volonté d’attirer les talents dans une filière aéronautique-défense française d’excellence, placée à la deuxième place mondiale derrière les Etats-Unis : l’Humain est l’origine et la destination.
Ciel, mon marché !
Le Salon du Bourget est resté une machine à rêves aux yeux des passionnés, grand public et professionnels. Les démonstrations en vol épatent, les appareils restés sur le tarmac semblent n’avoir jamais été aussi proches, certains se visitent même. Simulations en réalité virtuelle, utilisations variées de l’intelligence artificielle… le visiteur est servi par les 2500 exposants. Mais cette biennale est aussi et surtout un immense marché où sont signés et/ou annoncés des contrats et des partenariats qui permettent aux divers acteurs d’avancer et de placer leurs pions sur l’échiquier mondial. Cette 53ème édition du Salon du Bourget ne déroge pas à la règle avec une estimation globale de 140 milliards d’euros de contrats signés. Elle aura en particulier vu s’exprimer la rivalité entre Airbus et Boeing, les deux dominateurs du marché mondial depuis 30 ans. Les contrats annoncés par le duopole franco-américain atteignent à nouveau des sommets, et leurs « chalets » respectifs présentés aux visiteurs ont rivalisé par leurs animations proposées, et bien sûr par leur taille et leur design. Suite à ses nouvelles commandes enregistrées, Airbus devrait procéder à plus de 50.000 recrutements d’ici à 2027, soit environ 40% de ses effectifs actuels. C’est ce qui s’appelle un ciel bien dégagé.
Quoi de neuf demain dans les airs ?
Du côté des nouveautés et des tendances, cette édition a permis de mieux se figurer à quoi devrait ressembler le transport aérien à moyen terme : un mélange d’avions aux motorisations hybrides et électriques, de drones et de taxis volants.
Le taxi volant est la solution qui verra le jour le plus rapidement. Airbus a présenté la maquette de son Vahana, Boeing celle de son aéronef autonome PAV (Passenger Air Vehicle). Des solutions urbaines, pour des trajets de 50 kilomètres. Le premier acteur à proposer une offre commerciale devrait être Uber, avec son Uber Elevate. Cela devrait arriver en 2023, aux Etats-Unis. Une start-up française, Ascendance Flight Technologies, prévoit également son propre modèle pour 2025 : l’Atea. Airbus, le Groupe ADP, la RATP et la Région Ile-de-France ont annoncé la signature d’un partenariat pour étudier la faisabilité d’un système d’aéronefs à décollage et atterrissage vertical, en vue des Jeux Olympiques de 2024 à Paris.
L’avion électrique, lui, doit d’abord franchir plusieurs marches technologiques, notamment celles de l’autonomie, de la puissance et de la capacité d’embarquement. Au mieux, on parle de 2030 pour les premiers appareils, 2050 pour un parc aérien hybridé et électrifié de manière beaucoup plus conséquente.
En attendant, un prototype hybride Airbus – l’Ecopulse, développé avec Safran et Daher – devrait mener son premier vol en 2022. Autre projet, celui d’Eviation, une startup israélienne cliente de Dassault Systèmes : Alice, un jet 100% électrique, pourra embarquer 9 personnes sur 1000 kilomètres.
EasyJet et Wright Electric travaillent sur plus imposant, mais plus lointain (horizon 2030) : un avion électrique moyen-courrier de 150 places. La liste est encore longue. Le fait est que cette tendance se dessine clairement.
Deux innovations à suivre
Difficile de dire s’il s’agit d’un transport aérien ou terrestre : le projet français Spacetrain est une navette de transport interurbain en lévitation sur coussin d’air sur des rails en T inversé. « Nous visons la construction de trois navettes : une capable de transporter 60 personnes, une deuxième 150 personnes et la troisième 250 passagers. L’idée est un peu le TER du futur : permettre des liaisons de ville à ville comprises entre 100 et 300 kilomètres, à très grande vitesse. Pour donner un exemple, Orléans serait alors à 15 ou 20 minutes de Paris », explique Emeuric Gleizes, le Directeur du projet Spacetrain.
« Le plus important, poursuit-il, c’est d’arriver à un projet viable dont l’utilisation sera financièrement abordable pour l’usager : un Paris-Orléans lui coûterait entre 10 et 12 euros le billet. Mais l’autre gros avantage de ce type de transport, c’est son coût au kilomètre, deux fois et demi moins cher que celui du TGV qui est à 25 millions d’euros par kilomètre. 10 millions d’euros par kilomètre pour le Spacetrain, l’intérêt pour la collectivité et les investisseurs est réel, tout en offrant une solution alternative à l’offre de transports sur moyenne distance ». Une navette fonctionnelle à l’échelle ½ était présentée sur le tarmac du Salon du Bourget, celle-là même sur laquelle les tests sont et seront effectués jusqu’en 2025. « Nous avons trois axes de travail : le coût, la vitesse et l’environnement. Nous avançons avec Dassault Systèmes qui nous a fourni un élément très important pour nous, qui nous apporte de la modernité : la plate-forme 3DEXPERIENCE. Nous travaillons aussi avec Air Liquide pour développer une pile à combustible beaucoup plus lourde, capable de supporter ce type de transport qui se déplacera à une vitesse moyenne de 500 km/h », conclut Emeuric Gleizes.
L’autre innovation à suivre a trait à un élément essentiel des avions : leurs pneus. Michelin et Safran ont présenté le PresSense, un pneu connecté qui pourrait entrer en service dès 2020. Sa particularité est de disposer d’un capteur intégré au pneu (et non plus à la valve), qui envoie les données recueillies vers une base de données, rendant ainsi inutile le travail de relevé manuel. A la clé, un considérable gain de temps pour la maintenance. Or, nous le verrons un peu plus loin dans cet article, réduire les temps (de conception, de production, de maintenance) est un des enjeux du transport aérien dans les années qui viennent.
Production : plus, plus vite et mieux
On l’a vu dans cette première sélection de tendances, cela bouge côté innovations technologiques et solutions de transports de demain. Cela n’est pas sans conséquence sur la phase de production qui doit impérativement réduire ses délais. Rémi Germain est Worlwide Aerospace & Defense Indirect Sales Channel Manager chez Dassault Systèmes. Sa fine connaissance des tendances du marché et de leurs conséquences sur la production en font un interlocuteur idéal pour comprendre ce qui se profile dans les usines aéronautiques, et plus particulièrement pour la sous-traitance. « La capacité de fabrication de l’industrie aéronautique a atteint ses limites : si vous achetez un Airbus A320 aujourd’hui, vous serez livré dans 8 ans. Or, le trafic aérien mondial aura doublé dans 20 ans. Mais les délais ne sont pas la seule question : la pression existe aussi sur les prix, les volumes et la qualité. De ce fait, les manufactures doivent pouvoir produire sur un mode plus léger, moins cher, plus sûr, avec des volumes flexibles. La complexité est croissante, il faut y répondre. Les outils et plateformes collaboratives, les jumeaux numériques, font partie des solutions. Tout ce que vous faites par le numérique ne demande pas d’investissement en machines, nul besoin d’arrêter une usine », explique-t-il.
Lors de la table-ronde « Supply chain 2030 : enjeux et challenges », Denzil Lawrence, Supplier Development & Diversity Boeing Global Supply Chain, a déclaré que « les plus gros challenges en matière de process et d’automatisation des tâches se regroupent derrière la notion centrale de collaboration ». Pour Shauna Gamble, Vice President Procurement/Supply chain chez Bombardier, « la capacité à envoyer des informations instantanément est primordiale, autant que celle de réagir vite à ces mêmes informations ». Ce sur quoi Denzil Lawrence renchérit : « les technologies sont là, mais la question est de savoir comment on les optimise une fois implémentées. De quelle information nous avons besoin, à quel moment, et pourquoi ? » Quant à Alain Frehring, Executive Vice President Purchasing chez SAFRAN Landing systems, il tranche : « Il faut repenser le design de tous les process. »
Optimiser les processus
Rémi Germain, part du client pour évoquer la digitalisation des processus manufacturiers : « J’ai demandé à un client opérateur quelle serait son usine rêvée. Il m’a répondu « je voudrais voir mon opérateur arriver le matin et voir s’afficher sur son écran sa liste de tâches à exécuter, avec derrière chacune d’entre elle une notice explicative de ce qu’il doit exactement réaliser, ensuite toutes ses pièces vont arriver pour pouvoir monter son assemblage. Une fois que c’est fait, il le valide comme étant fait, ce qui déclenche l’intervention du service qualité qui valide également, ce qui déclenche l’expédition. Je vais vous dire, son rêve existe déjà, c’est le Manufacturing Execution System que permet Apriso, l’une de nos acquisitions mise au service de Boeing notamment. Et bien les retours sur investissement sont incroyables. Pour des raisons évidentes de confidentialité, je ne peux pas communiquer les chiffres exacts, mais sachez que c’est très très positif. Boeing augmente ainsi sa marge opérationnelle et réduit ses cycles de production, ce qui permet de faire plus d’avions. »
Une réalité que vient confirmer les dires d’Olivier Leteurtre, Directeur général Dassault Systèmes Eurowest : « L’aéronautique, comme l’automobile, est l’industrie la plus avancée dans l’utilisation des outils de transformation numérique et en matière d’innovation. Aujourd’hui, la question pour l’industrie aéronautique c’est : comment produire plus d’avions encore plus vite ? Les carnets de commandes s’étalent sur 5 ou 6 ans. L’acteur qui réduira ses délais gagnera considérablement en compétitivité et pourra investir sur d’autres projets. »
Plusieurs partenariats industriels très importants pour Dassault Systèmes ont d’ailleurs été conclus ou renforcés ces dernières années avec des acteurs aéronautiques majeurs. A commencer par Boeing, en 2017 : le partenariat historique a ainsi été prolongé de 30 ans et concerne désormais la totalité des activités de l’Américain (commerciale, spatiale et de défense), qui bénéficie de l’intégration de toutes les solutions de la plate-forme 3DEXPERIENCE de Dassault Systèmes (ingénierie, simulation, fabrication, production et maintenance).
Plus récemment, puisque ce partenariat date de février 2019, Airbus a également intégré la plate-forme 3DEXPERIENCE à tous les aspects de ses produits civils et militaires, avec un déploiement dans toutes ses divisions et chez ses sous-traitants les plus importants. Un chantier majeur dont la réussite permettra à l’avionneur d’améliorer sa compétitivité dans un monde aéronautique qui va devoir relever d’autres défis encore : à commencer par les aspects de durabilité, liés à l’environnement en particulier.
CO2 : objectif 2050
« Nous aurons deux fois plus d’avions dans 20 ans, ce qui signifie deux fois plus d’émissions de CO2 », a indiqué Grazia Vittadini, la Directrice de l’Innovation chez Airbus. Le défi à relever est de taille. Sept des plus gros acteurs (Airbus, Boeing, Dassault, General Electric, Rolls-Royce, Safran et UTC) se sont engagés dans une conférence commune à faire le nécessaire pour que la promesse du secteur de réduire de moitié ses émissions de CO2 d’ici 2050, soit tenue. « La vision d’entreprise de Dassault Systèmes aujourd’hui, c’est d’harmoniser la nature, les produits et la vie », explique Olivier Leteurtre, Directeur général Eurowest chez Dassault Systèmes, « et cela n’est pas une simple déclaration. C’est une réalité : de l’empreinte carbone à l’utilisation de nouveaux matériaux, en passant par la mise à disposition des industriels de nos outils d’optimisation et de simulation qui leur permettent de choisir les procédés, les outils, les matériaux qui conviennent le mieux à des critères de développement durable. Par ailleurs, même si elles ne sont pas encore là à l’échelle industrielle de grande série, les technologies sont là. Les acteurs n’ont pas d’autre choix que d’y aller. Et celui qui réussira le premier remportera une forte part de marché », prédit-il. La course est lancée depuis quelques années déjà, mais aujourd’hui elle s’est accélérée notamment parce que les grands acteurs « ne veulent pas se faire doubler par les disrupteurs beaucoup plus petits. C’est en partie pour cela qu’Airbus, par exemple, développe le Vahana, son taxi volant électrique. Désormais, un certain nombre de nos clients utilisent nos technologies comme la plate-forme 3DEXPERIENCE pour travailler sur l’avion à motorisation électrique », affirme Rémi Germain, Worlwide Aerospace & Defense Indirect Sales Channel Manager chez Dassault Systèmes. La notion d’accompagnement devient alors de plus en plus capitale. En ce sens, certains partenariats noués par Dassault Systèmes sont à noter.
Dassault Systèmes accompagne Bordeaux Technowest
« Nous sommes au Salon du Bourget pour signer le contrat de partenariat avec Bordeaux Technowest, qui entre dans un programme mondial de partenariat qui nous permet aujourd’hui d’accomplir un des vœux de Dassault Systèmes : préparer le futur en aidant les entreprises », indique Stève Lejeune, Sales Director Strategic Accounts chez Dassault Systèmes Eurowest.
Alexandre Labit, Directeur commercial pour le middle market en France chez Dassault Systèmes précise que « l’idée est d’aider les startups accompagnées par Bordeaux Technowest, qui travaillent notamment dans l’aérospatial, l’aéronautique et la défense, à créer de la valeur en utilisant les solutions Dassault Systèmes SOLIDWORKS et la plate-forme 3DEXPERIENCE pour leur travail de conception et leurs simulations. » Car le principe de ce partenariat est de mettre ces outils gracieusement à leur disposition, ainsi que l’accompagnement. Montant estimé de l’économie ? « Pour une startup de configuration classique, avec deux ingénieurs, la valeur de ce que nous mettons à leur disposition dépasse les 50.000 euros. C’est un gros pied à l’étrier », poursuit Stève Lejeune qui ne sera pas contredit par François Baffou, le Directeur général de Bordeaux Technowest : « On a parfaitement conscience du montant et surtout de la valeur que ce partenariat représente. C’est un avantage concurrentiel énorme pour les jeunes sociétés que nous accompagnons, de pouvoir utiliser les outils Dassault Systèmes en toute simplicité et facilité. Nous démarrons avec 10 startups déjà positionnées et surtout désireuses de commencer à travailler avec ces outils. »
Accompagner les entreprises est essentiel pour construire un avenir en phase avec les nouvelles façons de travailler, numériques et collaboratives. Mais que serait cet accompagnement sans s’engager aussi fortement dans la transmission des savoirs et des savoir-faire ? La thématique est vaste, tout comme les enjeux liés.
L’enjeu majeur des savoirs et des savoir-faire
Lors de la table-ronde « Supply chain 2030 : enjeux et challenges », Denzil Lawrence, Supplier Development & Diversity Boeing Global Supply Chain, a un avis très tranché sur les besoins en compétences : « Comment mieux faire nos métiers ? En répondant au challenge de la quantité de compétences à mettre en face. » Il s’agit donc autant de formation initiale que continue, autant de contenus des formations diplômantes que des formations de mises à niveau des professionnels. D’ailleurs, Alain Frehring, Executive Vice President Purchasing chez SAFRAN Landing systems, donne un exemple de difficulté rencontrée : « Trouver un senior data scientist avec les bonnes compétences est un très gros challenge ». La réponse est donc autant dans la quantité que dans la qualité des compétences.
« Workforce for the future », de Dassault Systèmes, s’inscrit dans cette veine. Stève Lejeune, Sales Director Strategic Accounts chez Dassault Systèmes Eurowest assure que « les gens doivent être préparés pour que ça matche tout de suite, non seulement aux outils mais aussi à la façon de les utiliser. Les entreprises travaillent de plus en plus sur des plateformes, mais il faut préparer les nouvelles et futures recrues, les ingénieurs et compagnons, à mobiliser les outils numériques de façon naturelle, comme ils le font avec leurs smartphones. »
Un marché de l’emploi tendu
Sur le front de l’emploi, les besoins de la filière aéronautique et spatiale n’ont jamais été aussi importants : 15.000 embauches sont prévues cette année, soit le même contingent qu’en 2018. Seulement voilà, la filière peine à recruter. Le Salon du Bourget a proposé un espace dédié aux différents métiers, de la conception à la production, en passant par la maintenance. “L’Avion des Métiers”, c’est son nom, a aussi proposé un espace pour rencontrer plusieurs dizaines d’entreprises qui recrutent, à l’image d’Air France. Comme l’a très justement et simplement dit Shauna Gamble, Vice President Procurement/Supply chain chez Bombardier, lors de la table-ronde « Supply chain 2030 : enjeux et challenges » : « si vous voulez attirer les nouvelles générations, vous devez être attractifs et attirants. » Après avoir écumé les allées de cette édition 2019 du Salon aéronautique du Bourget, tout semble en place pour faire face à ce challenge, en particulier l’essor de l’Intelligence Artificielle qui « a de quoi attirer les talents, à commencer par les plus jeunes », selon Marc Gellé, Directeur exécutif et responsable du secteur aéronautique pour l’Europe chez Accenture. L’avenir de l’aéronautique est en marche et il s’annonce riche et passionnant.
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